ancienne infirmerie - 27 oct. 13h

Les vacances étaient censées exister pour reposer les gens, c'est pourquoi les élèves rentraient chez eux se faire dorloter par leurs parents. Sauf que Gregory étaient de ceux qui se préoccupaient plus de leurs études que de leur "santé". Bien sûr, ces parents lui manquaient, il en était très proche. Mais il était un jeune homme prêt à être indépendant, et il pensait être capable de bien vite se passer de sa famille. Sans compter que Poudlard lui serait d'une grande aide pour préparer ses examens finaux et pour se tenir au courant de l'actualité grinçant de ses derniers temps, sans compter qu'une grande bibliothèque était à sa disposition.

Il venait de manger dans la Grande Salle où il n'avait pas vu grand monde, pas même un ou une Gryffondor avec qui échanger. Tant pis, il avait profité du calme d'un château désert. Et pour lui, rien de mieux qu'une promenade digestive. Néanmoins, le temps à l'extérieur ne s'y prêtait pas réellement... C'est pourquoi il érait depuis dix minutes dans les couloirs vides de l'école. De temps en temps, son oreille entrainée entendait un bruit qui interrompait sa marche reposante. Il maudissait ses habitudes de Préfet en pleine ronde de nuit dans ses moments là, ça l'empêchait d'être totalement détendu.

Mais cette fois, en passant devant la porte entre-ouverte de l'ancienne infirmerie, un bris de verre l'interpella. Il avait dépassé la porte et revint donc sur ses pas, les yeux plissés de curiosité. Il imagina un instant qu'une petite créature s'était faufilée par la pour tout casser. Ce n'était pas impossible après tout, et il serait content de pouvoir l'observer à l'abris de tous les regards. Il poussa alors légèrement la porte en bois qui grinça légèrement. Cette fois ce fut la voix féminine de quelqu'un qui lui parvint. Elle avait l'air d'exprimer une souffrance. C'est ce qui fit tilt chez Gregory. Il accéléra le pas en direction de la petite pièce au fond de cette grande salle au haut plafond. Les lits vides défilaient des deux côtés du garçon. Lorsqu'il entra en trombe dans le bureau, il reconnu tout de suite Gwendoline, le doigt pendu à sa bouche.

- Gwen ?, un court silence qui marquait son incompréhension s'installa avant qu'il ne reprenne la parole, les sourcils froncés. Est-ce que ça va ? J'ai entendu du bruit et..

Pendant un moment il se demandait si Gwendoline était là toute seule, et oui elle l'était, visiblement. Il se demandait intérieurement ce qu'elle faisait là, mais il ne lui demanderait pas maintenant. Il n'avait pas oublié que tous les deux ne s'étaient pas reparlé depuis sa fameuse remarque déplaisante. Il vallait mieux faire profil bas, même s'il avait envie de sourire pour lui montre comme il était content de la voir.

Bulotte

Gregory vit la tête de Gwen tiraillée entre une légère douleur et une certaine joie, ce qui donnait quelque chose d'assez inattendu. Il ne pu s'empêcher de fixer le doigt rougit par le sang de sa camarade. C'est ce qui le préoccupait le plus à cet instant. Lorsqu'elle l'abaissa en relâchant son bras, il vit au sol le verre brisé, sans doute le responsable de sa blessure. Elle avait l'air un peu déstabilisée vu ce qu'elle venait de dire, ce à quoi Gregory répondit par un hochement de tête lent.

Lorsqu'elle se jeta à son cou pour l'étreindre, il allait justement s'approcher pour examiner son doigt et voir comment arrêter les saignements. Il était surpris par la vitesse avec laquelle elle s'était jeté sur lui. Et surtout, il était surpris qu'elle ait mis de côté leur différent pour décider d'y mettre un terme. C'est ce qui le fit sourire, pendant qu'elle ne pouvait pas le voir. Il se laissa faire, et posa même l'une de ses main dans le dos de Gwendoline, un peu maladroitement c'est sûr. Sa gêne était toujours présente mais Gwendoline l'avait habitué à toute cette proximité, il savait qu'elle était comme ça : tactile.

- Aller, fais moi voir ton doigt, je connais peut-être une méthode pour soigner ça...

Il avait dit ça avec le sourire. Il se détâcha alors de Gwen dont létreinte n'était pas etouffante. Il ne se recula pas pour autant, il attrapa plutôt la main touché de la fille et y riva à nouveau ses yeux. Une goutte de sang s'échappa à nouveau de la plaie et alla s'écraser sur sa chaussure. Mais il n'y faisait pas vraiment attention. Il sorti machinalement sa baguette de sa robe, la posa presque sur le doigt âbimé et prononça.

- Episkey

Visiblement, rien ne se passait et Gregory se sentit terriblement bête. Il n'osa même pas regarder Gwendoline lorsqu'il soupira pour manifester son désarroi.

- D'habitude ça fonctionne... Tu devrais peut-être essayer, si tu l'as déjà pratiqué.

Bulotte

Gregory resta sceptique en entendant Gwendoline lui affirmer que les moldus pouvaient soigner un saignement comme celui-ci plus facilement qu'avec un sortilège basique. Il ne dit donc rien sur le moment même s'il avait très envie de la contredire. Elle se contenta d'appliquer un morceau de papier épongeant sur sa plaie et celui-ci aspira la liquide rouge.

- Ah oui... tu as raison, c'est bien plus simple comme ça.

Il avait avoué qu'un simple mouchoir suffisait pour une coupure aussi superficielle. Néanmoins un Episkey aurait eut le mérite de refermer immédiatement la blessure en plus de supprimer les saignements. Soudain, Gwendoline fondit en excuse. Le jeune homme ne s'y attendait pas le moins du monde, il voyait plutôt sa camarade comme une fille qui aurait eu tendance à attendre des excuse de sa part à lui. Mais non. Et il se sentit coupable de la voir dans cet état. Mais ce qui le fit se questionner ce fut la fin de sa phrase. Il ignorait s'il devait la prendre au sérieux où si le verbe "cogner" avait été employé au sens d'une expression figurée.

- Gwen... c'est moi qui m'excuse. Je ne pensais pas à mal l'autre jour quand j'ai dit que..., il se retourna comme pour s'assurer que personne n'entendrait. quand j'ai fait allusion à ta phobie. C'était bête de ma part.

Il préféra penser qu'elle plaisantait en disant qu'elle cognait les gens, après tout pourquoi Gwendoline jouerait-elle avec ses poings ? Et puis il avait du mal à imaginer son amie se battre à main nue, c'est vrai...

- Alors dis-moi... qu'est-ce que tu fabriques ici ? Tu ne devais pas rentrer chez toi pour les vacances ?

Bulotte

Ce n'est qu'a l'entente de ses justification que Gregory compris à quel point Gwendoline était préoccupée par cette phobie plutôt gênante pour elle. Jusqu'à maintenant il avait pris cela comme une petite peur sans conséquence, et il s'était dit qu'elle n'avait aucune raison d'avoir honte après tout, que personne ne rirait d'elle pour si peu. Mais visiblement elle, ça la touchait profondément. Alors il se jura intérieurement de ne plus dire un mot sur cette fichue phobie des hiboux. Il hôcha la tête pour faire comprendre à sa camarade qu'il avait bien assimilé ce qu'elle venait de lui expliquer.

Mais ce fut le mot "Halloween" qui retint toute son attention par la suite. Ses yeux s'équarquillèrent comme ceux d'un petit garçon émerveillé.

- Oh alors tu comptes venir à la fête d'Halloween, génial !

Ce n'est qu'après qu'il prit en compte l'aspect triste de la chose. Gwendoline avait l'air plutôt malheureuse de ne pas voir ses parents pendant les vacances et ça il le comprennait tootalement. A lui aussi ses parents lui manquaient. Néanmoins, il avait très vite acquis une sorte d'indépendance. Il arrêta donc de sourire bêtement et suivit simplement Gwendoline du regard. Elle avait une expression assez triste sur le visage et lorsqu'elle se mit à parler, Gregory ne s'attendait pas à entendre ce genre de question.

- Eh bien... je suppose que oui. Puisqu'on a réussi à mettre un terme à notre froid.

Cette fois il sourit d'un air amical et sincère. Elle avait raison, ils ne se connaissaient que très peu et c'était rarement suffisant pour être amis. Mais peu importe l'étiquette qu'on voulait bien leur attribuer, ce qui comptait c'est qu'il aient une relation qui fonctionne. Gregory en était content d'ailleurs. Il ne refusait jamais une main tendue, et avoir des amis, des connaissances, c'est plus qu'utile dans la vie, c'est indispendable.

- Et arrête de croire que tu ne fais que m'embêter, je ne vois même pas pourquoi tu dis ça.

En parlant, le brun s'asseya sur le bureau qui faisait face à Gwendoline maintenant assise sur la chaise. Il était beaucoup plus haut qu'elle dans cette position, et l'une de ses jambes était dans le vide.

- Je suis content que tu viennes à Halloween.

Bulotte

Le sourire qui s'étalait sur le visage désormais rayonnant de Gwendoline le rassura fortement. Il avait finalement réussi à lui faire oublier ces petites choses tristes et c'était le principal. Quant au compliment qu'elle venait de lui adressé, il préféra en rire un peu. Elle renchérit en insistant et en précisant l'aspect que pourrait avoir son déguisement.

- Ah oui tu crois ?

Il avait demandé cela mais n'attendait pas grand chose comme réponse. Gregory n'imaginait pas une seconde arriver à Halloween en gentil sauveur de jouvencelles en détresse, en bon gentlemen. Lui ce qu'il aimait dans cette fête c'était le côté horrifiant et effrayant d'Halloween. Et son déguisement était déjà prêt, il le recevrait certainement demain via le courrier. Sa mère le lui avait promis.

Gwendoline le remerciait à nouveau et il allait dire qu'elle devait arrêter de le remercier, que ça devenait gênant et le tout sur un ton ironique, sauf qu'elle posa sa main sur la sienne. Le contact légèrement chaud auquel il ne s'était pas attendu le déstabilisa légèrement. Il ne lui fallait pas grand chose pour que son corps réagisse. D'ailleurs il se sentait légèrement rougir. Et pour ne pas montrer sa gêne, il sourit, sans retirer sa main.

- En fait tu sais... je suis plutôt du style à imiter les morts assoifés de sanf à Halloween. Je ne crois pas que les filles apprécient les morts-vivants. Elles ont plutôt tendance à les fuir.

Il haussa les épaules. Gregory se fichait de plaire aux filles à Halloween. Au contraire, il souhaitait faire peur au plus de monde possible et marquer les esprits. Après tout, c'était la fête des morts et les revenant y étaient conviés.

- Mais j'ai hâte de voir comment tu seras déguisée toi...

Il fit un grand sourire à Gwendoline en espérant qu'elle comprenne qu'il souhaitait qu'elle lui dévoile sa tenue maintenant.

Bulotte

Le malaise pouvait se lire sur le visage de Gwendoline lorsqu'elle lâcha la main de Gregory pour la passer dans ses cheveux. Il n'avait jamais attardé autant de temps son regard sur la tignasse chatain de la fille jusqu'à maintenant. Visiblement, le brun l'avait embarrassé avec cette histoire de costume, enfin jusqu'à ce qu'elle change totalement de ton. Il se recula un peu, un sourire aux lèvres. Pour tenir son dos penché en arrière, il tendit ses bras derrière lui et posa fermement ses mains sur le bureau.

- Tu vas en improviser un alors ? Moi ça me va, je suis sûre que tu t'en sortiras très bien.

Elle reprit aussitôt et lui dédia enfin tout son regard. Il fallait croire que son petit air malin lui avait manqué. Toujours avec le sourire il haussa les épaules.

- Je ne sais pas si je tiendrais. J'avoue que je suis tenté de te torturer pour te faire parler. Il poursuivit en chuchotant tout en se redressant pour se rapprocher de Gwnedoline Après tout, y a tous les outils qu'il faut ici, et il n'y aura personne pour t'entendre crier...

son regard avait pris la forme plissée de ceux de quelqu'un de mal intentionné. Mais quelque chose n'allait pas... Gregory avait ce minoi de gentil gamin. Il était pourtant définitvement prêt pour Halloween, comme chaque année. Cette fois il se réjouirait davantage de voir le visage des plus jeunes se tordre de frousse. Il espérait que les élèves seraient tout de même assez nombreux. D'ailleurs, il se demandait si Melinda serait de la partie. Et Alice ? Si Alice est là il y aura certainement Lyra, la barbe...

- Tu sais si les jumelles Gryffin seront là ?

Et Amy, est-ce qu'elle sera là aussi ?

Bulotte

Le rire de sa camarade le fit rire aussi, comme un rire communicatif, et le fait de la regarder accentuait cet effet. Mais lorsqu'il la vit tomber en arrière, il eut le réflexe de tendre le bras pour qu'elle s'y ratache. Son visage s'était figé en une expression d'appréhension alors qu'elle basculait en arrière sans pouvoir se rattraper. Il la suivit dans sa chute en se penchant en avant sur le bureau. De là il la voyait étalée par terre et se remettre à rire.

- Gwen ! Est-ce que ça va... ?

Une grimace qui se voulait désolée apparue sur son visage légèrement blafard. La voir rigoler à nouveau le rassura cependant. Si elle riait c'est qu'elle n'avait pas eu tant mal que ça. Le jeune homme se releva avec la ferme intention de l'aider à se relever. Mais elle était déjà en train de se soulever toute seule. Il remarqua qu'elle avait l'air de ressentir une petite douleur, mais ça ne l'empêcha pas de se moquer de lui. Cette menace le fit rire une nouvelle fois.

- Vue ta maladresse ma chère, j'ai plus peur pour toi que peur de toi.

Il coinça sa langue entre ses dents, un grand sourire sur les lèvres. C'était une façon de lui tirer la langue le temps de quelques secondes. C'était la deuxième fois que Gregory la voyait tomber à terre, tandis qu'une autre fois elle y avait échappé de justesse.

- Tu sais qui sera présent à la fête d'Halloween ? Je veux dire, tu connais des élèves qui y seront ?

Il avait reprit sur un ton plus posé après s'être remémoré la question qu'il avait posée à Gwendoline sans qu'elle n'y ait répondu.

Bulotte

Gwendoline n'avait même pas prit la peine de le rassurer sur son état, visiblement elle n'avait pas eu mal. C'est qu'elle était costaud ! En revanche, cette fois elle lui répondait à sa question concernant Halloween.

- Ah Alice viii... woh

Gwendoline venait de lui sauter dessus sans qu'il ne s'y attende. A vrai dire il pensait être reparti dans une conversation stable et banale mais Gwendoline n'avait apparemment pas finit de jouer. En une fraction de seconde Gregory avait vu le corps de sa camarade s'approcher jusqu'à se coller tout contre le sien. Ce contact inédit pour lui, lui cloua littéralement le bec. Incapable de dire quoique ce soit il remarquait toute fois que cela faisait entièrement parti du jeu préféré de la Gryffondor, celui qu'il avait tout de suite subit dès leur première rencontre. Et si pour elle c'était aussi facile de faire semblant, lui en était tout bonnement incapable. A vrai dire ce contact lui paru à la fois agréable et terriblement gênant. Il ne savait pas comment gérer la situation et heureusement la fille se recula rapidement. Il secoua un peu la tête, l'air totalement déboussolé.

- Tu... Gwen bon sang !

Il avait envie de lui demander de ne plus recommencer ce genre de chose parce qu'il avouait ne pas savoir discerner le jeu du réel. Il ne fit pas vraiment attention au raclement de gorge de sa camarade.

- Très bien, tu as gagné. La prochaine fois j'éviterai de te menacer...

Il avait dit cela un peu trop sérieusement pour paraitre en train de jouer. Il passa une main ouverte sur son visage comme pour en chasser le rougissement qui y était apparu soudainement. Il fit un pas en arrière, en direction de la porte qui menait à la salle des lits.

- Sortons d'ici, tu veux ?

Bulotte

Gregory s'en voulait d'avoir été aussi sac mais d'un autre côté il avait l'impression de ne pas pouvoir se permettre ce genre d'écart troublant qui valsait entre le jeu et la séduction. Il ne savait pas vraiment ce que cela voulait dire pour Gwendoline ni pour lui. Il était humaine, il ressentait des choses, mais de là à les interpréter. En tout cas, l'image d'Amy lui revint en pleine figure comme pour lui rappeler qu'il avait quelqu'un en vue et que si cette fille le voyait jouer du corps à corps comme ça, il n'aurait plus aucune chance avec elle, c'était sûr.

De là à être méchant avec Gwen ? Non... Il ne voulait pas se montrer dur. Il se rapprocha d'elle pour lui parler.

- Pardonne-moi... C'est juste que... Laisse tomber.

D'un signe de la main il lui demanda d'abandonner cette conversation trop intimiste et invita Gwendoline de cette même main à repasser dans la grande pièce de l'ancienne infirmerie, celle autrefois dédiée aux patients. Gregory se rappela alors qu'il avait fait une longue sieste sur l'un des vieux lits. Il sourit.

- Au fait... merci pour la dernière fois. Cet endroit était une très bonne idée pour dormir en pleine journée. Personne ne m'a déranger.

Il se retourna vers Gwendoline en espérant voir sur son visage au moins un sourire. Après tout c'est comme ça qu'il aimait la voir, souriante et pleine de vie.

Bulotte

Le mot "flirter" interpella Gregory sur le moment. C'était normalement un terme qu'on utilisait pour désigner de la drague à proprement parler. Est-ce que Gwendoline venait de lui avouer qu'elle le draguait ? Il préféra oublier cette idée. Vue la façon dont elle l'avait dit, ça n'avait rien d'une déclaration secrète. Ils passèrent plutôt dans la grande pièce et Gwendoline prit tout de suite un lit pour terrain de jeu.

- C'est vrai que le château regorge de coins tranquille ou on peut s'amuser sans déranger personne. J'en ai vu quelques uns au cours de mes longues rondes de Préfet.

Il lui sourit et attrapa sa main pour grimper à son tour sur le lit au matelas déchiré. Cette proposition était alléchante. Après tout, Gregory était devenu très vite un jeune adulte, se souciant de problèmes qui ne sont pas censés toucher les innocentes âme d'enfant. Il appréciait pouvoir oublier tout ça avec Gwendoline un petit instant.

- Cinq minutes alors, hein. Dit-il en souriant.

Amusé, il se mit à sautiller sur le lit en se mouvant de haut en bas. Il se fichait de causer plus de dégâts à un lit en si mauvais état. Personne ne viendrait le lui reprocher de toute façon. Il poussa donc plus fort et cela provoquait des sons métaliques à cause de l'ancienneté du lit. Il se demanda un instant si l'armature n'allait pas lâcher mais après tout ça serait drôle que ça arrive. Il riait un peu en tenant l'épaule de Gwendoline.

Bulotte

Gregory s'arrêta progressivement de gigoter dans tous les sens lorsqu'il vit sa camarade sortir de son sac du jus de citrouille. Il ne voulait pas qu'à cause de lui tout se renverse partout. Il la laissa boire la quantité qu'elle voulait et lorsqu'elle eu finit, il était prêt à remettre ça. Sauf qu'elle lui tendait le jus amicalement.

- Ohw.. merci c'est gentil.

Gregory attrapa le contenant et bu à son tour deux bonnes gorgées avant de soupirer de bien-être. C'était étrange de se retrouver là à faire n'importe quoi, mais c'était vraiment agréable de tout relâcher. Si on les voyait là en train de ruiner le lit... Plein de petits bruits interpellèrent le Préfet. Il se pencha en avant vers le sol et pu voir une petite quantité de nourriture et d'affaire tombées par terre. C'était ce que Gwen avait tenté de sortir de son sac sans y parvenir correctement. Il sourit d'amusement et ses yeux tombèrent sur la photographie. Sa curiosité éveillée, il se laissa tomber du lit et attrapa la photo magique.

- C'est ton chien ?

Il souriait en voyant la joie qui débordait de cette photographie. Gwendoline avait l'air d'apprécier cet animal et c'était plaisant à voir.

Bulotte

Gregory comprit dans le ton de sa voix que Gwendoline était extrèmement attachée à cet animal. Huit ans, c'était bien plus de temps que lui n'avait passé avec son chartier, il comprennait qu'après toutes ces années leur lien soit si spécial. Il souriait encore d'avoir entendu le nom du chien. Boggy, c'était assez drôle et adorable à la fois. Mais très vite, la voix de Gwendoline se métamorphosa et Gregory releva la tête vers elle, désolé de l'entendre aussi triste.

- ... Ne t'inquiète pas, il n'est pas seul, n'est-ce pas ?

Gregory pensa un instant à Carl son chartier qu'il n'avait pas vu depuis qu'il avait quitté la maison pour Poudlard, exactement comme Gwendoline. Cependant il savait qu'il était plus ou moins entre de bonnes mains, celles de ses parents. Le brun laissa son amie reprendre la photographie dans ses mains et en profita pour passer son bras dans le dos de Gwendoline pour la réconforter. Heureusement, elle se reprenait. Et ce qu'elle dit le fit un peu rire.

- Ah oui, tu n'as donc jamais été un ange !

Il avait dit cela pour l'embêter évidemment, et pour relancer un sujet amusant. Il avait même envie de se mettre à la chatouiller. Et pourquoi ne pas le faire après tout ? Sa main derrière le dos de Gwendoline glissa sur la hanche de la demoiselle et là il se mit à la chatouiller en pinçant les lèvres.

Bulotte