La table des Gryffondor

       
       

       
       

[Dimanche 9 Novembre - 10h05 - RP avec Gwendoline Lewinson]

*Naaaaaaaaaan, seulement 09h30*. C'est ce que je me suis dit lorsque je réalisa que je n'étais pas parvenu à faire la grasse-matinée alors que j'étais complètement épuisé la veille.
Tant pis, maintenant que je suis éveillé, autant en profiter pour faire quelque chose d'instructif, comme aller déjeuner par exemple. Et mon estomac ne faisait qu'accentuer mon idée. On aurait pu croire que c'était ma faim qui me dirigeait.
Je commençais à trouver cette descente de ma tour rudement longue, c'était pour moi l'un des seul défaut d'être chez Gryffondor. J'enviais un peu les Poufsouffle pour une fois.
Qu'à cela ne tienne, je parvins enfin à apercevoir le bout du tunnel. Enfin, des escaliers avec pour lumière la Grande Salle, synonyme pour moi de déjeuner.
Je me dirigea presque de façon téléguidée à ma chaîse habituelle. J'avais pu remarquer que le centre de la table était souvent plus garni que ses extrêmitées.
Il y en avait pour tout les goûts, du croissant au beurre au jus d'orange fraîchement pressées.
Les elfes de maison avaient vraiment assurés ce matin, cela tombait bien car mon estomac criait famine.
Alors que la plupart des élèves avaient quittés les lieux ou encore ceux qui avaient tout simplement réussi ce que j'avais échoué, à savoir dormir.
Je vis quelques élèves avec leur visage plongé dans leur bouquin. Je comprenais qu'il était important pour beaucoup de parvenir à exalter dans les différents cours ou encore pour les B.U.S.E.S, mais pour moi, le week-end était le moment pour se reposer, surtout quand on était Dimanche.
J'entendis, malgré le silence morbide, une petite voix féminine murmurer sûrement des notes à elle-même.
C'était la jeune brune avec qui j'avais eu l'occasion de discuter la nuit dernière, Gwendoline ou Gwen, comme elle aimait se faire appeler.
Elle semblait tellement inspirée par son activité qu'elle ne réalisa même pas qu'elle c'était servie du jus de citrouille, à moins qu'elle en voulait vraiment de ce jus. Ce ne serait pas possible pour moi de boire du jus de citrouille au petit déjeuner.
Je me leva et partit la rejoindre, je m'assis en face d'elle et lui leva son menton avec ma main droite.

- Salut Gwen. Comment vas-tu ? Tu bois du jus de citrouille au petit-déjeuner ? lui demandais-je d'un petit sourire plein de malice.

- Dit, t'as les mains baladeuse toi ? Je suis du genre tactile mais quand même. me dit-elle d'une voix peu singulière tout en gardant ma main entre la sienne.

On peut dire qu'elle a du caractère, mais s'est marrant en fait. J'aurais plutôt pensé qu'elle était du genre à rougir aux moindres petits contacts physiques.

- Et bien, il est vrai que j'apprécie toucher les choses agréables, mais j'ai quand même mes limites. Il m'arrive de les dépasser quelques fois mais en général, personne n'en regrette. lui répondis-je d'une voix calme et empli de douceur.

- Et puis pour l'heure du petit déjeuner, tu repasseras, il est déjà 10h quand même. Mais si ta question cachait une invitation pour un tête à tête, je ne dis pas non.

Hé bien, on peut dire qu'elle se lâche, s'ajoute à cela le fait qu'elle ne m'ai pas lâché la main. Au contraire, elle s'amuse à me la caresser. C'est drôle, n'empêche. Il est parfois rare de rencontrer des filles si rapides, mais bon on verra par la suite.

- Écoute, pour le petit-déjeuner, c'était pas prévu que je me lève à cette heure-ci. J'avais plutôt prévu de faire la grasse-mat'. Pour l'invitation, je ne suis pas du genre à aller si vite. Surtout que j'ai pu entendre certains élèves parler de ta façon de jouer avec les mecs. Après, why not ? Je suis joueur moi aussi.

A cet instant, j'entrelaça mes doigts avec les siens et me pencha en face de son visage et lui dit d'un sourire mignon et d'un petit clin d'oeil soignéJe suis libre dés aujourd'hui. Quand tu veux où tu veux.

Elle semblait troublée par ma facilité à lui répondre avec autant de décontenance. Je lui avais bien dit que j'étais un joueur invétéré. Malgré tout, elle parvenait à conserver un certains calme. Cela va sans dire qu'elle avait l'habitude de jouer à ce petit jeu.

- Les Trois Balais ? Pourquoi pas ? J'y suis déjà allé une fois, et on peut dire que c'est un lieu adéquat pour poursuivre notre discussion si agréable. Qui plus est avec toi, bien sûr que j'accepte. Et je te paierai le premier verre. Après cela, je ferma son bouquin et lui dit par la suite: Je pense que tu as suffisamment travaillée aujourd'hui, tu ferais mieux de profiter de ton dimanche. Il faut parfois savoir se reposer pour mieux reprendre les études.

Ayant fini d'engloutir la dernière goutte de mon jus d'orange, je la quitta pour partir me reposer dans le parc. Cependant, il m'étais impossible pour moi de la quitter ainsi. C'est avec un grand sourire que je lui fis un baiser sur le front, histoire de jouer encore un peu avec elle.