Sujet: Re: Devant la cheminée Mer 9 Mai 2018 - 21:15
Et bien ! D'après sa réaction brusque, ça commençait mal entre nous, il ne valait mieux pas l'embêter celui là. Heureusement ce premier contact ne scellait pas le ton qu'aurait la suite de notre discussion car, comme moi, le jeune homme se radoucit et me demanda même ce qui n'allait pas. S'il n'avait pas insisté sur ce qui me rendait triste j'aurais facilement tenté une de mes approches de faux flirte quand il me parla de ne pas supporter la vue d'une fille triste. Mais voilà, quand on disait à quelqu'un qu'on avait un problème, il voulait forcément savoir par curiosité ou soucis d'aider. C'était gentil mais ce problème là je n'arrivais pas à en parler, je voulais trop le cacher pour pouvoir dire ce qui n'allait pas. Sylver n'avait pas l'air du genre à se moquer si je lui disais, mais je n'arrivais à avoir confiance en personne concernant ma peur ... Sauf bien sûr en Grégory pour qui le destin avait insisté. Perdant alors mon sourire instantanément, je rompais notre contact visuel et baissait la tête en lui répondant d'une petite voix nerveuse.
- Merci mais ... Je ... Faudrait déjà que j'arrive à en parler ...
Je n'aimais pas me sentir coincer de cette manière et d'être obligé de repousser ceux qui me sentaient dans le besoin d'un coup de main. Moi même j'étais la première à vouloir aider les autres. Mais je ne pouvais pas m'en empêcher dans ces cas là, c'était plus fort que moi et cette idée attrista d'avantage mon regard avant d'ajouter après un petit rire amer.
- Désolée de te faire perdre ton temps ... Je crois qu'on ne peux pas m'aider.
Dernière édition par Gwendoline Lewinson le Mer 19 Sep 2018 - 7:48, édité 1 fois
Sylver Brandt
Age RPG : 15 Maison : Gryffondor Etre et spécialité(s) : • Connaisseur en matière de Sortilèges
Emploi(s) : Elève de Gryffondor
Camp : Neutre Patronus : Renard Epouvantard : Son propre Père
Sujet: Re: Devant la cheminée Jeu 10 Mai 2018 - 19:14
Cette fille avait vraiment l'air désespérée, elle insistait pour ne pas briser sa coquille, ou alors je m'égare complètement et son problème ne peut être écouté que par une autre fille. Soucis personnel quoi.
- Bon, je ne sais pas quel est ton soucis, et pour être tout à fait franc, je n'insisterai pas éternellement pour le découvrir. Tu as des soucis personnels, quelqu'un t'a fait du mal ou est-ce que je ne suis tout simplement pas du bon sexe pour les comprendre et t'aider ? Niveau élégance, je peut faire mieux quand même.
- Désolée de te faire perdre ton temps ... Je crois qu'on ne peux pas m'aider. ajouta-t-elle assortie d'un petit rire.
Bouuuah, je me mis au même moment à bailler à m'en décrocher la mâchoire. Voilà pourquoi je n'aime pas taper la discute quand je suis épuisé. J'espère juste qu'elle n'a pas cru qu'elle m'ennuyait.
- Arrête de t'excuser, j'ai dit !? Ca en devient lassant à la longue. Bon, moi je vais aller me coucher. Si tu veux, on en rediscute demain matin. On dit que la nuit porte conseil, alors profites-en. et je mis en route vers les dortoirs en lui tapotant doucement la joue.
Sujet: Re: Devant la cheminée Dim 13 Mai 2018 - 22:45
Je me détendis un peu quand mon camarade m'affirma qu'il ne chercherait pas à découvrir ce que je ne voulais pas lui dire. Mais relevais subitement les yeux sur lui quand il me demanda s'il n'était pas "du bon sexe" pour que je lui dise ce qui n'allait pas. Oui on m'avait fait du mal, mais qu'il pense qu'il n'était pas la bonne personne à qui parler m'aurait fait éclater de rire si je n'étais pas resté bouche bée. J'étais trop surprise par ses suppositions pour y répondre et ne réagis donc même pas quand il parti après m'avoir tapoté la joue. Je le regardais simplement s'éloigner pour rejoindre son dortoir, hébétée, et sorti de mon mutisme qu'une fois que Sylver ne fut plus dans mon champs de vision.
- Mais c'est qui ce type ? Et puis je vais t'en fiche moi des nuits qui portent conseils ! Comme si j'allais vouloir lui parler demain. Et c'est quoi ces manières ? C'est moi qui m'en vais de cette façon d'habitude, non mais !
Perturbée par cette rencontre tardive, je décidais de ne plus trainer dans la salle commune après mon monologue bougon et me levais du canapé pour rejoindre à mon tour mon dortoir. Je me demandais si le jeune homme avait été sérieux et s'il allait vraiment m'attendre le lendemain pour que je lui parle. Si c'était le cas il rêvait éveillé car mon problème avec les hiboux je n'en parlais strictement à personne et ce n'était pas aujourd'hui que j'allais commencer. Même si en vérité il y avait trois exceptions à cette règle.
Sujet: Re: Devant la cheminée 
Mer 9 Mai 2018 - 21:15
